Publié le 06/11/2025, mis à jour le 10/11/2025
UNFCCC à la COP : donner une voix aux territoires insulaires
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Alors que la COP30 s’ouvre à Belém, le Programme Green Overseas (GO) se mobilise aux côtés des représentants des Pays et Territoires d’Outre-Mer (PTOM) pour faire entendre une réalité souvent peu visible dans les espaces de négociation : celle de territoires insulaires confrontés quotidiennement aux effets du changement climatique, mais aussi porteurs d’expertise, de solutions et d’innovations.
Cette COP n’est pas une simple étape diplomatique. Elle est un moment de clarification :
Comment les territoires insulaires peuvent-ils accéder aux financements nécessaires pour s’adapter ?
Comment transformer des expériences locales en leviers d’action internationale ?
Comment faire circuler la voix de ceux qui vivent le changement climatique au présent, et non en anticipation ? -
« Il est grand temps que l’allocation des soutiens climatiques soit alignée sur les besoins réels de ces territoires remarquables. »
— Ahab Downer, Directeur du Programme Green Overseas -
Des défis spécifiques aux territoires insulaires
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Les PTOM se trouvent aujourd’hui en première ligne du changement climatique : érosion côtière, montée du niveau de la mer, tempêtes intensifiées, fragilisation des écosystèmes. Pourtant, leur statut politique — autonomes, mais non souverains — les place en dehors des grands mécanismes internationaux de financement climatique. Ils font face à un paradoxe : une vulnérabilité élevée, mais un accès limité aux ressources nécessaires pour s’adapter.
À la COP30, le Programme GO porte un message clair : les territoires insulaires ne doivent pas seulement être considérés comme vulnérables, mais comme des acteurs essentiels des solutions climatiques, développant déjà des approches locales innovantes en matière d’énergie, de gestion côtière et de résilience. -
Rôle et contributions du Programme GO à Belém
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À Belém, le Programme Green Overseas interviendra avant tout comme facilitateur. Son rôle sera de mettre en relation les territoires insulaires avec leurs partenaires techniques, régionaux et institutionnels, afin de renforcer les coopérations déjà en place et d’en faire émerger de nouvelles. Le Programme contribuera également au partage de retours d’expérience concrets issus des îles, en mettant en lumière des solutions locales en matière d’énergie, de résilience ou d’adaptation côtière.
GO accompagnera par ailleurs les discussions liées à l’accès au financement climatique et à la structuration de stratégies de résilience à long terme, en soutenant les délégations dans la formulation de priorités claires et soutenables.
L’objectif n’est pas seulement de “représenter” les PTOM à la COP :
il s’agit de faire circuler leur voix là où se décident les orientations climatiques internationales. -
Sessions et side events
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Le renforcement de la résilience climatique dans les juridictions insulaires subnationales nécessite un soutien international et des écosystèmes financiers locaux solides.
Cette session mettra en avant des solutions financières innovantes (obligations vertes, fonds de roulement, partenariats public-privé) souvent sous-reconnues dans les cadres globaux, et explorera des méthodes pour financer durablement les stratégies d’adaptation et d’atténuation.
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Cette session réunira de jeunes représentants des PTOM européens et britanniques ainsi que de la région caribéenne, afin de présenter des initiatives climatiques menées par les jeunes.
La discussion portera sur les vulnérabilités communes aux territoires insulaires, les contraintes de ressources et les écarts de représentation, avec l’objectif de définir des voies concrètes pour renforcer l’influence des jeunes des PTOM au sein des politiques climatiques internationales, y compris dans les espaces décisionnels de la CARICOM et au niveau mondial. -
En réunissant urbanistes, leaders autochtones et acteurs locaux, cette session abordera les menaces climatiques auxquelles font face les communautés côtières.
L’objectif est de mettre en avant des solutions insulaires éprouvées pour des systèmes d’eau, d’habitat et d’infrastructures résilients.
Nous analyserons comment l’intégration des connaissances traditionnelles et des approches participatives peut renforcer les capacités locales et générer des modèles durables applicables à l’échelle mondiale pour la planification de la mobilité climatique.
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Les petits États insulaires en développement (PEID) se trouvent en première ligne de la crise climatique, confrontés à des coûts d’adaptation croissants, à un accès lent au financement et à une pression accrue liée à l’élévation du niveau de la mer et aux phénomènes météorologiques extrêmes.
Cette session explorera des mécanismes financiers innovants et des partenariats permettant de renforcer la résilience des îles, protéger les moyens de subsistance et réduire les déplacements liés au climat. -
Un message relayé dans les médias des territoires
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Les messages portés par le Programme GO à la COP30 sont déjà relayés dans les médias locaux de plusieurs territoires.
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Bermuda Broadcasting Newsdesk (Bermudes) — Support offered to islands to help bridge climate finance gap
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Saint Martin News Network (Saint-Martin) — Green Overseas Calls for Greater Recognition of EU & UK Overseas Territories’ Climate Vulnerabilities at COP30
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Cayman iNews (Îles Caïmans) — Green Overseas Calls for Greater Recognition of EU & UK Overseas Territories’ Climate Vulnerabilities at COP30
D’autres parutions sont en préparation, afin d’assurer une circulation continue et transparente.
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