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  • Dans une récente intervention sur BBC News, Rebecca Kenwick, Première Ministre de Sainte-Hélène, a délivré un message fort au nom des petites îles face aux enjeux du changement climatique, quelques semaines avant la COP30 à Belém.
    Son passage à l’antenne a permis de rappeler l’urgence climatique à laquelle font face les territoires insulaires et le rôle crucial des Pays et Territoires d’Outre-Mer (PTOM) sur la scène internationale.

    Aux côtés de Vishal Prasad, jeune activiste climatique des Fidji, la Première Ministre a souligné que, malgré certains progrès mondiaux, le rythme de réduction des émissions reste très insuffisant pour les communautés les plus exposées.
    « Nous ne pouvons pas perdre espoir », affirme-t-elle, rappelant que pour les petites îles, l’adaptation au changement climatique est une question de survie : « notre capacité à faire face aux impacts en dépend ».

  • Les îles, premières exposées aux impacts climatiques

    Durant l’interview, Rebecca Kenwick a mis en évidence la vulnérabilité particulière de Sainte-Hélène, territoire reconnu pour sa biodiversité exceptionnelle et ses écosystèmes sensibles.
    Les effets du changement climatique – hausse des températures, événements météorologiques extrêmes, pression sur les ressources naturelles – menacent directement la résilience du territoire.

    Elle a rappelé la nécessité de porter ensemble la voix des petites îles :

    « En nous unissant en tant qu’États insulaires, nous faisons entendre notre voix. Nous sommes en première ligne des impacts climatiques, et nous défendons notre survie. »

  • Des ressources limitées et une forte dépendance au financement climatique

    La Première Ministre a également souligné l’une des principales contraintes des territoires insulaires : leur capacité financière limitée.
    En tant que Territoire britannique d’Outre-Mer, Sainte-Hélène est fortement dépendante du financement climatique du Royaume-Uni et d’autres partenaires internationaux pour mettre en œuvre des actions d’adaptation.

    Avec un budget national restreint, le territoire ne peut financer seul les infrastructures nécessaires à sa résilience.
    C’est pourquoi les partenariats – notamment ceux facilités par le Programme Green Overseas (GO) – sont essentiels.

    « Les partenariats comme le Programme GO montrent ce que nous pouvons accomplir avec des ressources limitées et comment nous pouvons renforcer notre résilience. »

  • Une voix unie en perspective de la COP30

    Les intervenants ont insisté sur l’importance de la COP30, présentée comme une COP de l’implémentation, au cours de laquelle les engagements doivent se transformer en actions concrètes.
    Rebecca Kenwick a rappelé l’importance d’un dialogue continu avec le gouvernement britannique, notamment dans le cadre du Comité Ministériel Conjoint prévu à Londres dans les prochaines semaines.

    L’enjeu : garantir que les priorités et vulnérabilités des territoires insulaires soient effectivement prises en compte dans les négociations climatiques.